Dragon ball Infinity

Chapitre 2 : Le voyage Quatrième journée de voyage, l'ennuie, la lassitude touchait de plein fouet les occupants du vaisseau partant en direction de Y2J. Même Tarble qui était un exemple de self-control commençait à montrer des signes d'impatience. Un être de sa puissance qui s'ennuie dans un vaisseau n'augurait rien de bon pour tout les occupants du dit moyen de transport. Depuis le second jour, Nappa défiait tout les membres d'équipage dans un bras de fer qu'il gagnait haut la main. Voyant que le grand barbare risquait d'arracher le bras de tout les soldats, Raditz décida d'être l'adversaire du moustachu de plus de deux mètres. Bien sur, le chevelu ne pouvait pas faire le poids au vu que son adversaire était plus puissant et plus expérimenté, mais au moins les deux saiyans arrivaient à occuper leur temps. Deux soldats discutaient entre eux. L'un avait la peau violette recouverte de bouton, ses lèvre étaient fortement charnue et deux orifices étaient visible de chaque côté de son crâne. L'autre était littéralement un géant avec une sorte de corne sur le front. " - Faudrait pas que les saiyans pètent un câble dans le vaisseau. " Dit le plus grand des deux. L'autre le regardait, un peu pensif, ne comprenant pas tout le raisonnement de son collègue. " - T'imagines si dans une saute d'humeur ils faisaient exploser le vaisseau ? Ceux qui aurait la chance de survivre à l'explosion mourraient asphyxiés dans l'espace. - Parle pour toi, moi je peux vivre dans le vide spatial. - Hein ?" Le géant ne put réprimer sa surprise et ce sentiment d'injustice qui venaient de s'emparer de lui. C'était comme s'il ignorait qu'il existait des aliens pouvant vivre dans l'espace. Cependant, ceux qui le connaissent bien savent qu'il possède certain problème mémoriel, comme tout ceux de son espèce d'ailleurs. Le prince Tarble était assis sur son siège de commandant, il observait sans cesse les écrans de contrôle en tapotant les accoudoirs de son fauteuil. Ses subordonnés le regardaient inquiets. La plupart d'entre eux aimerait pouvoir lui dire que l'arrivée était avancée de quelques heures. Mais voilà, pas d'arrivée prématurée, non, ce ne sera que dans le courant de la journée du lendemain qu'ils pourront débarquer. " - Monsieur Tarble, vous devriez allez vous occuper dans la salle de repos. On vous préviendra si jamais il y a du changement. " Le saiyan regarda l'être à la peau grise dont la face ressemblait à celle d'un poisson. " - Capitaine Casei, quel genre de commandant de bord serai-je si j'allais me reposer alors que vous, vous continuez à travailler d'arrache-pied ?" Il avait répondu calmement de manière toute naturelle. Une telle prestance, une telle volonté forçait l'admiration. Soit, le prince ne voulait pas se dérober à ses responsabilités de dirigeant, et personne ne lui ferait changer d'avis. Il regarda l'un des écrans de bords et vit qu'il leur restait un peu plus de vint-cinq heure de trajet. Sortant de la cabine de douche, Radditz massait son épaule droite devenue douloureuse suite à un enchainement de cent bras-de-fer successif, tous perdu face à un Nappa déchainé, mais heureux d'avoir put une fois de plus prouvé la supériorité des "élites de naissance". Soit, si cela l'amusait, tant mieux pour lui, mais le saiyan chevelu avait comme objectif d'un jour le dépasser et de lui prouver une fois de plus qu'il avait tort. Depuis sa naissance, Radditz était considéré comme un faible, un déchet même pas digne d'un rang de seconde classe. Cependant, il avait fait de prodigieux progrès, et dés qu'il fut en age de combattre, il n'eut de relâche de s'entrainer encore et encore. Certe, il n'évoluait pas aussi vite qu'il aurait voulut, mais ses efforts finirent pas payer. Le voici à vingt-deux ans, enfin la puissance pour rentrer dans l'élite alors que personne n'y croyait. Et quelle ne fut pas sa surprise de recevoir un appel du prince pour l'escorter dans une mission, ce fut un instant de joie de recevoir enfin de la reconnaissance parmi ses pairs. Alors pour une fois, il allait faire en sorte de se rendre digne de son rang et de la mission qui lui avait été confiée. Le scouteur du saiyan aux long cheveux se mit à sonner. L'homme s'en saisit et l'accrocha à son oreille droite, puis il appuya sur l'un des boutons. " - Oui ? - Et bien Radditz, quelle nouvelle ? Il parait que tu as rejoins l'élite ? - Thales." Thales était un saiyan de seconde zone, à peine plus élevé que Radditz. Ensemble, ils s'étaient entrainés et avaient accomplit d'innombrables missions. Ils avaient un léger lien de parenté, genre cousin à plusieurs degrés. " - En effet, et tu ne devinera jamais aux côté de qui je dois accomplir ma première missions de soldat première classe. - Laisse moi deviner : tu sers d'escorte au prince Tarble aux côté de Nappa." Moment de stupéfaction pour le saiyan à la longue chevelure, comment Thales peut il savoir ça ? Il n'avait tout de même pas taper dans le mille ? " - Tu peux m'expliquer comment tu sais çà ?" Radditz entendit son ami rire aux éclats dans son scouteur, puis Thales reprit : " - En fait, je viens de discuter avec Nappa qui vient de tout m'expliquer, tout simplement. - C'est aussi simple que ça,... - Bon, Radditz, j'aurais bien discuter avec toi, mais je vais moi aussi devoir partir en mission. Je dois rejoindre le Roi. - Le Roi, carrément. Enfin, bonne chance à toi. - A toi aussi, Cousin. " Puis plus aucun son ne sortit du scouteur. Radditz le retira et le posa sur une petite table puis il s'allongea sur son lit. " - Mais au fait, pourquoi il m'appelait lui ?" Puis il ferma les yeux, bien décidé à dormir. Après tout, chaque heure passée en sommeil était une heure en moins qu'il allait s'impatienter à ne rien faire. Dans un vaisseau spatial, il n'y a pas vraiment de nuit et de jour, juste des heures et des équipes qui se succédaient lors des tâches quotidiennes. Il n'y avait se système de sommeil artificiel comme on retrouve dans les pods, il faut dire aussi que les occupant pouvait se déplacer et s'occuper alors que dans les vaisseau monoplace c'était tout simplement impossible. De plus, Coola ne voulait pas que ses soldats dorment de cette manière, car il fallait que tout l'équipage puisse agir en cas d'attaque de l'ennemi. Ainsi donc, il n'y avait jamais de temps mort, pas un moment d'activité moindre. Les soldats astiquaient leurs armes ou armures tandis que les techniciens vérifiaient les voyant du vaisseau. Seuls l'équipe médicale pouvait se contenter de tourner avec seulement le quart des effectifs. Il faut dire qu'en absence de grand blessé, les médecins ne servait pas à grand chose. C'était donc le quotidien dans l'espace, rien de bien extraordinaire quand la situation ne l'exigeait pas. Plusieurs heures passèrent ainsi, les trois saiyans étaient désormais réuni dans la salles des commandes. Sur l'écran, on pouvoir voir que la planète Y2J n'était plus qu'à deux heures de vol. Mais ce qui inquiétait l'ensemble des personnes sur le pont, c'était les signaux provenant d'une flotte située dans le secteur. " - Monsieur Tarble, nos senseurs ont captés les signaux de trois vaisseaux ennemi dont un destroyer. - Et je suppose que nous aussi nous apparaissons sur leurs écrans. " L'alien ne put que hocher de la tête. Après tout, il aurait été un euphémisme d'avoir put passer entre les mailles des capteurs de ces vaisseaux de combat. Après tout, l'ASIU était connue pour avoir une meilleur technologie spatiale que l'empire de Coola, et il fallait bien admettre que l'engin spatiale dans lequel il se trouvait n'était pas vraiment prévu pour le combat. " - Soit, mettez tout l'équipage en alerte. Nous atterrirons sur la planète, on reprend ceux qu'on peut embarquer, puis on dégage. " Tels furent les ordre du prince saiyans. Un signal sonore retenti dans tout le vaisseau, les soldats se mirent en tenue de combat et les médecins préparaient les kit d'urgence. Nappa était le seul qui ne semblait pas inquiété. Il faut dire qu'il était un guerrier dans la plus pur tradition saiyan et qu'il se préoccupait bien peu de ses alliés. Si un combat devait avoir lieu, tant pis pour les morts, le grand chauve ne pleurait pas pour les faibles. Radditz ne semblait pas inquiété non plus, après tout, il lui faudrait de toute manière se battre un jour ou l'autre. Sa priorité était la sécurité du prince, mais un combat une fois de temps en temps ne le dérangeait pas plus que ça. Tarble n'était pas inquiet pour lui même, mais pour les soldats que le Seigneur Coola lui avait bien prêté pour cette mission. Sa puissance était bien supérieur à celle de ses gardes du corps, donc au combat, il devrait se débrouiller pas trop mal. Son scouteur était branché au système du vaisseau, ce qui lui permettait de détecter les puissance sur la distance maximale des senseurs. Il ne captait pas de puissance bien dangereuse, mais rien que les croiseurs ennemis en eux même était dangereux. Le temps passait et la tension parmi les membres d'équipage augmentait. Il n'y avait plus que quelques minutes avant d'atteindre la destination. Selon les capteurs du vaisseau, il n'y avait plus que deux êtres vivants sur Y2J. Sur ordre du prince Tarble, il avait été décidé de se poser le plus proche possible de ces sources d'énergie. Bientôt, le vaisseau commença à amorcer sa descente dans l'atmosphère désormais quasi inexistant de la planète. Il n'y eu presque aucune turbulence, tout y était calme, trop calme. Soit, c'était tant mieux : plus vite arrivé, plus vite partit. Les écrans montraient l'état du paysage : tout n'y était que ruines et désolation, même les plantes n'étaient plus qu'un lointain souvenir sur le sol de Y2J. Puis se fut atterrissage. " - Capitaine Casei, ouvrez le sas. Nous allons sortir. " Tels furent les ordres du prince qui parlait dans un microphone devant le sas. Il était accompagné des deux autres saiyans ainsi que de quelques soldats équipés de kit de soins d'urgence. Une porte coulissante s'ouvrit dans un sifflement caractéristique tandis qu'une barge se déployait jusqu'au sol. Le décors qui s'offrait aux membre d'équipage n'était qu'un vaste désert : de la terre stérile, réduite à l'état de poussière comme unique vue. Des vestiges de bâtiments étaient à peine visible au travers l'épaisse brume qui brouillait la vue. L'engin spatial paraissait sortir de son usine en comparaison du paysage. Tarble fut le premier à sortir, suivit de près par Nappa qui avait plus que hâte de se dégourdir les jambes. Mais étant d'un naturelle jamais content, il se permit une réflexion sur la qualité de l'air qu'il ne trouvait pas à son gout. " - On y respire difficilement sur ce bout de poussière. - C'est tout à fait normal, les capteurs indiquent qu'il y a à peine assez d'oxygène pour une heure ou deux." Ce fut Radditz qui lui répondit. Le guerrier chevelu avait connecté son scouteur aux capteur atmosphérique du vaisseau. Nappa ne trouva rien à redire, sauf que se serait vraiment trop con de mourir d'asphyxie. Bien vite, le confinement dans le vaisseau lui manquait déjà. Le plus petit des trois saiyans, accessoirement le plus jeune et le plus gradé, tenta de détecter des formes de vie sur la planète. Normalement, ils devaient pas en être loin, mais il était peut être trop tard. Après tout, ces survivants ont quand même du tenir sans eau ni nourriture, avec l'oxygène se raréfiant d'heure en heure pendant au moins une semaine. Il ne serait pas étonnant qu'on ne retrouve que deux corps sans vie. Puis une succession de bip sonore se firent entendre, deux puissances avaient été détectées à deux pas de là. " - Il sont là, hâtons nous. - Bien Monsieur Tarble." Les quelques soldats se mirent à courir vers les deux vies détectées par l'engin, le prince saiyan également. Radditz les suivit en marchand, Nappa s'était envolé afin d'effectuer un peu de reconnaissance. Il y avait effectivement deux personne allongée sur le sol, plus que certainement épuisée par la semaine infernale qu'ils eurent subit. L'un était une jeune femme d'apparence, la peau tirant fortement sur le rouge, les cheveux bleu très foncé ainsi qu'une queue de lézard recouverte d'écaille virant plus vers le pourpre. L'autre était le saiyan qu'ils étaient venu chercher. Cela devait certainement être lui : un adolescent avec une queue de singe, des cheveux noir en bataille surmonté d'un épis. La femme était plus que probablement une Nahan, une indigène de Y2J. Des être faibles, mais elle ne semblait pas porter de blessure grave par rapport au jeune Serizo dont le corps était couvert de multiples brulures. Bien vite, les soldats présents s'occupèrent des blessés en leur offrant les premiers soins. Des hommes avec des brancards prirent chacun un survivant, puis ils retournèrent au vaisseau. Nappa scrutait l'horizon avec son détecteur, mais aucun autre signe de vie. Il pressa un bouton ce qui le mit en communication avec son prince toujours au sol. " - Bon, on dégage ? Il n'y a plus rien sur ce caillou de toute façon. - Bien, allons nous en." Puis Tarble rentra en contact avec l'entièreté de l'équipage. " - Nous décollons dans cinq minutes, que tout le monde soit prêt." Sans perdre un instant, les guerrier de l'empire dont les saiyans retournèrent dans la navette spatiale sans tarder. Bien entendu, avant de décoller, Tarble ne put s'empêcher de vérifier une dernière fois s'il n'y avait personne d'autre que les deux personnes trouvée encore envie sur la planète. Mais quoi qu'il s'y soit passer, il n'y avait plus aucun survivants. Malgré le fait que la mission était réussite, le prince ne put s'empêcher d'avoir se sentiment de manque, comme un vide. A plusieurs millier de kilomètre de là, pont de commandement du destroyer de l'ASIU. Un être au crâne fortement allongé et dont la peau de couleur chair était parsemée de taches noirs plus ou moins triangulaire observait. Il regardait le vaisseau de ses ennemis sortir de l'atmosphère de la planète et bientôt quitter l'orbite afin de s'en aller. " - Devons nous ordonner aux artilleurs de l'abattre ?" C'était un alien semblable à un dinosaure carnassier muni d'une chevelure noir contrastant avec ses écailles d'un orange vif. " - Absolument pas. Nous les suivrons jusqu'aux coordonées 24.258.49DX. Là, nous les forcerons à se poser sur la planète qui s'y trouve et nous leur donnerons une chance de se rendre et de lutter pour la liberté. S'ils refusent, nous les éliminerons. - Bien monseigneur Hordeum ! Lui dit il en s'inclinant. Il s'en alla tandis que le vaisseau impérial s'en alla, suivit de loin par leurs ennemis. Bien entendu, une telle poursuite ne passait pas inaperçue pour les senseurs du capitaine Casei...