Dragon ball Ragnarok

Dragon Ball Ragnarök Saison 1 : Le Monde Des Oubliés Chapitre 1 : Mise en garde Il faisait nuit. L'air était étouffant dans cette petite ville. Le jeune homme se promenait dans la rue, seul. Il était assez grand. Ses cheveux noirs étaient lissés en arrière. Il s'arrêta et se retourna, croyant avoir entendu quelque chose derrière lui. Un bruissement d'air se fit alors sentir juste au-dessus de lui, il leva alors ses yeux marron vers le ciel et vit une lumière blanche apparaître. Une forme s'insinua alors en elle puis descendit lentement vers le sol juste en face du jeune homme. « - Bonsoir Katsuo, je te cherchais...dit la personne qui venait de faire son entrée. - Qu'est-ce que tu me veux, Kokuzo ? - Je ne fais que venir voir un vieil ami... - Toi, un ami ? Tu as abandonné les tiens pour sauver ta peau ! Tu n'es qu'un pauvre type qui se cache derrière l'Empereur ! » Entendant ces mots, l'intéressé activa son aura, montrant ainsi qu'il était prêt à se battre si le besoin s'en faisait sentir. « - Attaque-moi. Phyress n'est pas là, répliqua-t-il en baissant le ton. Ne me dis pas que tu as peur de moi. - La guerre n'a pas encore commencée. Tu as choisi ton camp, nous nous battrons sur le champ de bataille. Mais je suppose que tu n'es pas venu pour me parler de cela. Sois franc, dis-moi ce que tu veux. - Juste te prévenir que même si vous parveniez à vaincre notre armée, vous ne serez jamais assez fort pour vaincre l'Empereur, son pouvoir est bien trop grand. - Nous ne sommes pas comme toi, nous ne choisirons pas la voie de la lâcheté ! - Comme tu veux. Je t'aurais prévenu. » La même lumière blanche qui avait précédé sa venue réapparu alors, il se fondit à l'intérieur et disparu, laissant Katsuo de nouveau seul. « - Je vous ai entendu... » Une jeune femme venait de faire son apparition. Ses cheveux blonds retombaient parfaitement le long de son dos et ses yeux bleus étaient en parfait contraste avec son visage angélique. Elle s'appelait Silméria et n'était autre que la petite amie de Katsuo. « - J'aurais préféré que tu n'entendes rien, il est vraiment pathétique. J'ai l'impression qu'il veut nous aider mais qu'il n'y arrive pas, avoua Katsuo. - C'est possible, mais j'en doute. Son âme s'est beaucoup trop approchée des ténèbres. Aussi bien pour lui que pour Phyress, toute cette mascarade n'est qu'un jeu. - Que font les autres ? - Ils s'entraînent encore, j'ai demandé à Ashe de surveiller les lieux. - Pourquoi ? - Tout à l'heure, j'ai entendu une conversation à propos d'un homme qui vivrait tout près d'ici. Si j'en suis ce qu'ils disaient, cet homme a non seulement un grand pouvoir mais aussi le don de voir l'avenir, certains disaient que c'était une malédiction en fait. - Et alors ? Si cet homme n'est pas venu se joindre à nous, c'est qu'il a déjà décidé de son sort, je ne peux vraiment rien pour lui, sinon espérer qu'il ne lui arrive rien durant cette bataille. - J'aimerais que tu ailles le voir, s'il te plaît. J'ai le sentiment qu'il pourrait nous être bien plus utile que le trois quart de nos soldats... - Où vit-il ? - Tu vois la maison là-bas ? C'est là qu'il vit, mais en fait il n'est pas là, je l'ai déjà fait venir. Il t'attend. » Katsuo arbora un sourire. Elle avait toujours eu le chic pour tout préparer d'avance, tout faciliter. Parfois, il se demandait même s'il n'aurait pas mieux valu que ce soit elle qui dirige la résistance plutôt que lui. Enfin, il devait avouer aussi qu'il était le seul à avoir osé se mettre en travers du chemin de l'Empereur. Il y avait de cela deux semaines, Phyress s'était mis en tête d'attaquer la ville natale de Katsuo. Le petit ami de Silméria fut le seul à réagir, il provoqua cet homme en duel. Il ne cherchait pas la victoire, mais plutôt à gagner du temps pour sauver les siens. Il avait risqué sa vie en sachant qu'il n'avait que très peu de chance de vaincre. Il réussit cependant à lui échapper, recevant ainsi les acclamations de ses amis. La résistance fut créée le lendemain. Notre héros était enfin rentré dans le grand complexe de la ville où s'étaient réunis les meilleurs combattants qu'ils avaient pu réunir. Il se tourna vers Silméria, la questionnant du regard. Elle tendit alors son index en direction d'une salle, celle qu'utilisait Katsuo pour entreposer les vivres. Il s'y rendit aussitôt et vit un homme encapuchonné à l'intérieur. Il portait une longue cape noire qui le masquait entièrement, empêchant ainsi notre ami de voir son visage. Ce dernier prit la parole. « - C'est donc toi le chef ! Je m'attendais à mieux...lâcha-t-il d'un ton grave. - Oui, c'est moi. Tu préfères peut-être prendre ma place ? - Non, merci. Venons-en au fait. La fille qui est venue me voir m'a expliqué la situation. Elle voudrait que j'intègre ton petit groupe. - En effet. Toute aide sera la bienvenue...et ce, peu importe de qui. Silméria m'a aussi expliqué que tu avais le don de voir l'avenir, est-ce vrai ? - Posséder un tel pouvoir et ne pas pouvoir influer sur ce que l'on voit ne rime à rien ! répliqua froidement l'inconnu. - Ce n'est pas faux. Alors, acceptes-tu de te joindre à nous ? » Son homologue releva alors sa capuche, laissait ainsi notre héros voir son visage. Une balafre se trouvait sur sa joue gauche. Ses cheveux étaient en bataille. Il portait un bandeau rouge au niveau de son front. Cet homme n'était autre que Baddack, un guerrier de l'espace. Comme la plupart des personnes vivant dans le Monde Des Oubliés, cet homme était mort en héros. Malheureusement pour lui, il s'était attaqué non seulement à plus fort que lui mais aussi au destin. Il se remémora à cet instant les derniers moments de sa vie, lorsqu'il reçut le coup qui lui donna ce don de prescience. Il avait ainsi pu voir la fin de son peuple, anéanti par le tyran Freezer. Il avait tenté de prévenir les siens, mais aucun ne le pris au sérieux. Il alla donc combattre seul le fils du roi Cold, mais fut vaincu sans difficulté d'ailleurs. C'est ainsi qu'il sacrifia sa vie, en vain. Le père de Son Goku réfléchit alors à la situation actuelle. Phyress allait certainement gagner cette guerre, mais il n'était pas dans sa nature de se laisser abattre. D'un autre côté, cette fois il n'était pas seul. « - J'accepte. - C'est parfait ! Tu fais donc partie des nôtres. Tu comptes rentrer chez toi où rester ici pour t'entraîner ? - Je préfère m'entraîner en solitaire. On se reverra dans deux jours, à l'aube... » Le sayen repartit, laissant seul Katsuo.