Chapitre 5 : La trahison des Saiyajin
Sur la planète Kanasa, la troupe de Baddack en avait presque terminé avec la destruction de la ville quils avaient choisie pour cible. Les derniers résistants nallaient plus tenir longtemps contre les assauts répétés des cinq Saiyajin. Le bâtiment dans lequel sétaient réfugiés les pauvres Kanasiens finit par sécrouler et les emporta avec lui, dans un torrent de roches, de métal et de flammes. Sans attendre, Toma entreprit de ramasser cinq corps brûlés et de les regrouper.
Pendant ce temps, Seripa et Baddack avaient trouvé un vaisseau autochtone capable dembarquer le groupe tout entier.
« Nous navons pas de temps à perdre, déclara le Saiyajin a peau rouge. Il faut nous dépêcher avant que des renforts narrivent. Nous sommes presque épuisés, nous ne pourrons pas faire face à un autre groupe de combattants. Ramenons ces corps à nos navettes ! »
Sur place, les guerriers vêtirent les corps calcinés avec des répliques de leurs armures après avoir veillé à les abîmer pour faire croire à un affrontement. Ensuite, ils soccupèrent de leurs capsules. Il fallait également les détruire pour les mettre hors détat de voler. Lorsque tout fut terminé, les cinq soldats montèrent à bord de la navette Kanasienne.
« Bah ! pesta Panpukin. Je ne comprends toujours pas pourquoi on fait ça ! On est en train de trahir le seigneur Freeza quand même ! Il nous donne du travail et cest comme ça que nous le remercions ?
-Contente-toi de faire décoller cette épave aux coordonnées que je tai données. répondit Baddack. Entre faire confiance à Freeza ou au roi Vegeta, je choisis notre souverain. Il a certainement dexcellentes raisons de nous faire passer pour morts ici.
-Ahah ! En même temps, tant quil y a des palanquées de bestioles à exploser et des planètes à conquérir, je me fiche de savoir qui nous emploie. Cest juste que tout allait bien et que si on se fait choper, on va avoir très mal.
-Rendons-nous dabord sur la planète où le roi nous a demandé de partir. Nous aurons loccasion de lui poser des questions là-bas. Eh, noubliez pas de laisser vos scouters ici. Notre régent nous a affirmé quil en aurait pour nous, là où nous nous rendons. »
La navette décolla enfin pour se rendre sur dans un lieu inconnu de tous.
Zarbon entra dans la chambre de lempereur galactique. Il était terriblement stressé, la nouvelle quil avait à lui apprendre était très mauvaise. Il risquait gros rien quen la lui annonçant.
« Quy a-t-il, Zarbon-san ? »
En proie à ses pensées, le guerrier aux cheveux longs tressés sursauta lorsquil entendit la voix de son maître.
« Freeza-sama, cela fait maintenant plusieurs heures que nous navons plus de nouvelles du groupe de Saiyajin envoyé sur la planète Kanasa. Peut-être ont-ils été vaincus, cétaient de simples guerriers de basse classe contre toute une population de combattants.
-Peut-être bien
Je voudrais massurer de ce quil se passe exactement. Dodoria-san, vous voudrez bien vous rendre sur cette planète pour comprendre ce quil est arrivé aux Saiyajin ? Cest bien la première fois que ces macaques naccomplissent pas une mission. Il va falloir se charger de ça nous-mêmes en fin de compte.
-Très bien, Freeza-sama, je pars immédiatement.
-Oh, jy pense. Emmenez le petit Vegeta avec vous. Sil reste des habitants, il pourra même affronter de vrais adversaires cette fois. Laissez-le carrément terminer le travail tout seul. Vous, reviendrez dès que vous aurez toutes les informations nécessaires.
-Compris ! »
Le lendemain, le sujet de lempereur et le petit prince se posèrent eux-aussi sur Kanasa.
« Eh, gamin ! cria Dodoria au prince. On se sépare maintenant. Tu peux tuer tout le monde, mais si jamais tu vois des traces de Saiyajin tu me préviens ! Je te laisse te faire la planète tout seul. Tu rentreras sur Freeza 79 quand tu auras fini. »
Vegeta ne répondit pas. Ce gros tas à la tête hérissée de pointes le dégoûtait. Il était tout de même heureux que cette mission lui ait été confiée. Il senvola dans la direction opposée du soldat rose. Au bout de plusieurs heures, il entendit sa voix désagréable dans le scouter.
« Jai trouvé les traces de tes congénères. Ils sont tous morts carbonisés par je ne sais quoi. Ahaha ! Battus de cette manière par des Kanasiens, il fallait le faire. Je me demande bien pourquoi Freeza-sama a peur de vous, les Saiyajin. Allez ! Amuse-toi bien ici et ne te fais pas tuer !»
Au même moment, un groupe composé dune demi-douzaine de guerriers autochtones savançait vers le jeune prince. Ce dernier sourit et se rua au combat.