Chapitre 20 : les fantômes du passé
Partie 6 : voie pacifique
Nos héros entrèrent dans le vaisseau par le sas qui venait de s'ouvrir.
- Avant qu'on aille plus loin, je dois vous dire quelque chose. Dit Alawen
- Grouh !
- J'aimerais discuter avec le docteur Raishi.
- Graouh !
- Je sais qu'il a fait des choses terribles mais c'était un homme bien auparavant.
- Grouhou !
- Je ne sais pas si je peux le raisonner mais je dois essayer.
- Grouhouhaouh !
- Lichti, Reishi, vous ne pouvez pas maitriser votre ventre ? C'est agaçant tout ces grognements.
- On y peut rien, c'est l'heure du diner.
Alawen poussa un soupir.
Raishi attendait ses intrus dans le grand hall. L'intérieur du vaisseau avait bien changé depuis qu'il avait décollé. Il avait détruit la plupart des salles d'habitation pour agrandir un maximum le hall. Les trois quarts du sol de la salle était recouverts de balles de couleur variées, chacune de ces sphères contenait un résidu d'émotion, de la colère et de la haine collectée sur les planètes envahies par les saiyens. Au fonds de la salle, Hatchiyak sommeillait debout à l'intérieur d'un tube de verre. Le docteur était confiant à propos de l'issue du combat. La sphère sur laquelle il reposait lui donnait une puissance supérieure à celle de ses guerriers fantômes, elle lui donnait aussi une rapidité d'analyse ainsi que des réflexes surhumains.
- Si seulement la sphère me permettait de sortir de ce vaisseau...
Les intrus entrèrent dans la salle, une irulienne aux cheveux courts s'avança tandis le reste du groupe resta en retrait.
- Je m'appelle Alawen et je voudrais parler.
Le fantôme poussa un soupir exaspéré et leva le bras gauche, des balles s'envolèrent et flottèrent dans les airs.
- Tout d'abord, je voudrais présenter mes excuses au nom du peuple d'Irul. Même si nous n'avions pu arrêter nous aurions du faciliter votre exil. Des vies auraient pu être sauvées si nous avions agi.
Surpris, Raishi laissa tomber ses balles, il observait à présent l'irulienne avec intérêt.
- Vous êtes en colère, je le sais.
- Tu ne sais rien du tout vermine ! Tu ne peux ressentir le vide qui est en moi, tu ne sais pas ce que j'ai perdu.
- Dahlia et Hibiscus, votre femme et votre fille...
Le fantôme poussa un hoquet de surprise et observa Alawen avec incrédulité.
- Comment sais tu ? Qui es tu ? Une sorcière ?
- Je suis un oracle, un être capable de voir le passé ainsi que les possibles futurs. Votre colère est compréhensible mais votre haine vous aveugle. Votre quête de vengeance va emporter des innocents n'ayant rien à voir avec les saiyens.
Raishi fut secoué par un rire silencieux.
- Je comprends maintenant, tu veux sauver la peau de ton peuple, c'est ça petite...
- Vous êtes au courant que le gaz destron a été libéré sur Cooler 17 ?
- Que ? Oui. Répondit le fantôme décontenancé.
- A votre avis, combien de gens étaient au courant de la présence du saiyen sur la planète ?
Ne sachant quoi répondre Raishi resta silencieux.
- Combien de gens ont péri sans savoir pourquoi ?
- Euh, je...
- Combien de petites Hibiscus êtes vous prêt à sacrifier pour satisfaire votre soif de vengeance ?
Raishi revit sa fille lui souriant, son visage rayonnant, ses cheveux verts noués par une tresse et son sourire... Une larme coula sur la joue du fantôme.
- Vous avez sans doute raison... Ma haine m'a aveuglé et des gens n'ayant rien à voir avec les saiyens sont morts. Je ne peux ramener les victimes de Cooler 17 à la vie mais je fais la promesse de ne plus jamais utiliser le gaz destron...
- Merci.
- Cependant les saiyens doivent toujours mourir, Alawen, vous et les deux autres iruliens vous pouvez quitter mon vaisseau mais les deux saiyennes seront exécutées.
- Elles sont nées bien après l'extermination des tsufuls, elles n'ont rien à voir avec votre vengeance.
- Les saiyens sont des êtres brutaux et sanguinaires, ils sont une menace pour l'univers, ils doivent tous mourir, sans exception.
- Vous vous trompez, elles vivent en paix avec nous. Venez sur Irul, observez les et vous verrez que j'ai raison.
- Ça suffit ! Je vous donne le choix : soit vous partez, soit vous mourez.
- S'il vous plait, tous ceux qui ont participé au massacre des tsufuls sont mort à présent. Votre vengeance n'a plus lieu d'être.
- Tous ceux qui protègent les saiyens doivent mourir, partez, c'est votre dernière chance !
- Écoutez moi...
Raishi tira un laser, Alawen croisa les bras pour se protéger, elle fut repoussée en arrière près de ses amis et sa famille.
- Ça va ? Demanda Lichti.
L'oracle se releva et regarda le fantôme avec tristesse et pitié. Raishi leva les bras et fit léviter toutes les balles de la salle.
- J'aurais vraiment aimé qu'on règle tout cela différemment, d'une manière pacifique. Vous nous laissez pas le choix docteur Raishi. Nous allons devoir vous arrêter.
Alawen, Alathorn, Reishi, Eolin et Lichti foncèrent vers le savant mort, ce dernier baissa les bras, les balles fusèrent vers ses adversaires.
A suivre...