Chapitre 9 : deux autres survivants
Partie 8 : rencontre avec le mentor
- Que fais tu ici ? Demanda Alastar.
- Allons, allons, on ne s'est pas vu depuis des années et tu m'accueilles froidement. Répondit Saulon. Je viens juste parler du bon vieux temps.
Le conseiller transpirait, il savait qu'au moindre mot de travers il était mort.
- Quand tu m'as pris sous ton aile, tu disais que tu allais être un véritable père pour moi et je t'ai cru. J'ai exécuté tes ordres sans discuter, en mettant de coté la morale car on agissait pour le bien d'Irul. Seulement, tu m'as abandonné quand mes rituels de magie noire ont été découverts.
- Je ne pouvais pas te couvrir ! Tes activités avaient été révélées au grand public.
- Le minimum aurait été de faciliter ma fuite. Objecta le sorcier.
- J'étais choqué, pourquoi as tu fait quelque chose d'aussi stupide ?
- Le désespoir, j'ai découvert ce qui m'attendait après la mort : l'enfer. Je cherchais désespérément un moyen de devenir immortel. Une autre question : Pourquoi as tu essayé de m'assassiner ?
- Tu étais trop puissant pour pouvoir être enfermé en prison.
- Mensonge ! S'emporta Saulon. Tu ne savais rien de ma puissance réelle ! Tu n'aurais pas risqué la vie de ta garde secrète si tu savais.
Alastar ressemblait à un enfant pris en flagrant délit de mensonge. Il espérait qu'on avait entendu le coup de colère de son ancien protégé et qu'on allait le secourir.
- Tu en sais trop, si on t'avais emprisonné, tu aurais pu révéler des secrets qui auraient couté ma place au conseil. Avoua le vieillard.
- Enfin de la franchise. Dit Saulon qui retrouva son calme. Pauvre hypocrite, tu n'es qu'une sangsue prête à tout pour garder son pouvoir.
- Une sangsue ? Comment oses tu ? Le conseil n'existerait pas sans moi ! Je suis le seul capable de prendre les bonnes décisions en temps de crise ! Olorin n'est qu'un doux rêveur, Saluman n'est qu'un pistonné, Palanto n'aurait jamais du quitter son université et Redegest est incapable d'avoir une opinion tranché. S'emporta le conseiller.
- Tu as une haute estime de toi même, tu te crois tellement supérieur que tu es incapable de reconnaître les capacités de tes collègues. Le pouvoir t'as rendu fou. Commenta Saulon.
- Fou ? Rassure toi, je suis sain d'esprit. A propos de pouvoir, que fais tu des tiens ? Demanda le conseiller pour changer de sujet.
- J'ai monnayé mes services au plus offrant pour survivre en attendant de pouvoir réaliser ma plus grande ambition.
- Ta plus grande ambition ?
- Appliquer à l'univers ta politique que tu as mené sur Irul : éliminer ceux qui ne sont pas conformes à ma loi pour ne garder que ceux que j'estimerai dignes de vivre.
- Et tu oses me traiter de fou ? Te prends tu pour un dieu ?
- J'en serai bientôt un.
Saulon se leva et se dirigea vers la sortie.
- Oh, j'ai oublié de te remercier pour m'avoir traqué comme un animal sauvage.
Le sorcier se retourna et tira un kikoha qui tua Alastar.
- Bon séjour en enfer vieillard. Dit Saulon avant de se téléporter.
Alawen était en état de choc, elle avait été ramenée chez elle.
- Voilà, repose toi maman. Dit Lichti en bordant Alawen.
Mairry regardait Lichti avec inquiétude, la saiyenne n'était plus la même depuis son retour. Elle évitait son regard.
- Qu'est ce qu'il lui est arrivé ? Demanda le guérisseur à Eolin.
- Je ne sais pas si je peux te le dire, il vaudrait mieux que ce soit Lichti qui t'en parle si elle en a la force.
Lichti soupira, elle voulait se venger de Paragus, de Broly et de Saulon mais sa mère avait besoin d'elle.
- Je dois rester près d'elle pour le moment, je me vengerai après. Pensa la saiyenne.
- J'ai eu le conseiller Olorin au visiophone, Saulon a tué de nombreux gardes en s'échappant, c'est le chaos au siège de la garde d'élite. Dit Alathorn.
- Saulon nous a bien eu. Commenta Eolin.
La saiyenne entendit du bruit, elle vit Alawen près de sa boule de cristal.
- Maman ! Tu dois rester couché ! Protesta Lichti.
- C'est étrange, quand j'étais enfant, j'ai souvent rêvé d'être débarrassé de ce don. Mais maintenant, je me sens vide.
- Maman ?
- Je n'ai plus aucun pouvoir.
Fin du chapitre, à suivre...