Chapitre 14 : chaos en enfer
Partie 5 : Folie saiyenne
Le poing de Lichti ne rencontra que le vide, Janemba s'était dématérialisé. La saiyenne reçut un coup dans le dos qui la fit chuter, elle dut aussitôt rouler sur le coté pour éviter un pied qui tentait de l'écraser. Une lumière interrompit le combat. Le démon et la saiyenne se tournèrent et virent un petit gros courir en soufflant.
- Euh, c'est une mauvaise blague ? Demanda Lichti.
Alathorn cherchait toujours Zangya, cette dernière apparut devant lui.
- Je n'aurais jamais cru qu'elle m'attaquerait de front.
La pirate fit une révérence.
- Je suis à votre service maitre.
- Hein ?
- J'ai réfléchi, je ne pourrais jamais vous vaincre. Le mieux pour moi est de m'allier à vous.
Alathorn ne s'attendait pas à tel renversement de situation.
- Euh... Pourquoi je devrais te faire confiance ?
- La situation est en ma défaveur. Il y a sur cette planète plein de gens capables de me vaincre. Ce serait du suicide de me croire capable de tous vous vaincre.
L'irulien trouvait ses arguments justes mais il savait également que Zangya agissait seulement ainsi pour sauver sa peau.
- Tu as commis de nombreux crimes...
- Tout le monde a le droit à une seconde chance. Mon séjour en enfer m'a remis sur le droit chemin. Un homme aussi intelligent et juste devrait faire preuve de compassion. Dit la pirate en se blottissant contre l'irulien.
Alathorn déglutit puis rougit, Zangya eut un sourire malicieux. Sa main caressa le torse masculin puis se dirigea vers le cur. La main fut brutalement amenée vers le ciel au moment où un kikoha en sortit.
- Tu croyais vraiment que ton numéro de charme marcherait sur moi.
Le visage de Zangya fut enlaidit par la rage et la frustration.
- Espèce de...
Un coup suffit à vaincre la pirate, un parchemin fut posé sur le visage faussement angélique.
- Hé bien... Tu es vraiment impitoyable. Je n'aurais jamais eu le courage de frapper une aussi jolie fille. Commenta Krilin.
- Je me suis entrainé avec Lichti et Eolin depuis mon enfance. Se battre contre une femme ne me pose aucun problème, je ne vois que le guerrier qui est en elle.
Piccolo scrutait l'horizon.
- Vous vous inquiétez toujours pour le Buu maléfique. Alawen a dit qu'il ne sortira pas des enfers. Affirma Gohan.
- Non ce n'est pas ça, c'est Broly. Je n'ai pas senti sa présence durant ce conflit. Connaissant son caractère enragé, je trouve cela inquiétant qu'il soit aussi calme.
- Sans doute... Ce n'est son genre, nous devrions en parler avec Alawen une fois que Krilin et C18 auront trouvé Alathorn.
Une lumière illumina brièvement une caverne, une jambe roula, un hurlement retentit.
- Pardon père, j'ai du mal à contrôler ma force par moment.
- Pitié, Broly, arrête !
- Pourquoi ? Un enfant n'a-t-il pas le droit de jouer avec son père ?
Dans un recoin de la caverne, Radditz et Nappa observaient la torture en silence. Ils s'étaient alliés à Broly dans l'espoir de se venger de Kakarotto et de Vegeta mais ils se rendaient compte à présent qu'ils avaient fait une grave erreur.
- Il est fou... Ce sera à notre tour quand il aura fini avec Paragus. Chuchota Radditz.
- Peut être pas... Il semble haïr son père, il n'a rien contre nous.
- Je n'ai pas envie de courir le risque, reste ici si tu veux mais moi je m'éloigne de ce malade.
Les deux saiyens sentirent une main se poser sur leur épaules, ils tournèrent la tête et virent un homme à la coupe iroquoise.
Les tortures qu'infligeait Broly à son père lui permettait de se calmer. Son plan était simple, il devait profiter de la confusion pour attaquer Kakarotto et ses amis un à un. Il lui suffisait de le attaquer quand ils se retrouveraient seuls. Cela demanderait du calme et de patience, choses que Broly ne possédait pas. La seule chose capable d'apaiser sa rage constante fut finalement de torturer son paternel qui avait osé l'entraver pendant toutes ces années. Il se sentait bien à présent, il pouvait commencer sa chasse. Il espérait tomber sur Kakarotto en dernier. Il voulait le voir pleurer devant les cadavres de ses amis.
- Je devrais peut être accrocher leur têtes sur ma ceinture pour que Kakarotto puisse les voir quand je le trouverai. Hé, les guignols, on part !
Ces deux saiyens lui servirait d'appâts, les amis penseront tomber sur des proies faciles et ils fonceront vers leur destin funeste.
- Vous êtes sourds ? Vous voulez peut être que je vous arrache un il pour vous apprendre à obéir ?
Le saiyen s'aperçut que ses congénères avaient disparu, il poussa un cri de rage. Paragus s'éloigna en rampant.
- J'ai crée un monstre. Pensa le saiyen borgne.
Il pensa avec regret à sa décision d'injecter ce produit à son fils avant sa naissance. Ce foutu produit trouvé sur la planète Gelly. La puissance de Broly avait crut à une vitesse phénoménale. Il avait atteint le stade de super saiyen avant de savoir marcher mais il était devenu instable psychiquement.
- Si seulement il avait pu grandir au calme les premières semaines, tout aurait été différent.
Un homme a la coupe iroquoise apparut derrière Broly puis disparut avec le saiyen légendaire.
Broly apparut dans une ville en ruines, des râles captèrent son attention : Nappa et Radditz se débattaient à terre contre une sorte de matière noire qui rentrait dans leur corps et dans leur bouches.
- C'est quoi cette merde ? Et où sommes nous ?
- Sur la planète Myu, saiyen. Répondit une voix derrière lui.
Broly se retourna et fit face au créateur.
- Je savais que l'enfer serait peuplé d'êtres de votre espèce et que vous auriez profité du portail pour vous enfuir.
Le saiyen poussa un cri de rage et frappa l'ex-dieu qui arrêta l'attaque d'une main.
- Pas mal... Tu es beaucoup plus puissant que ceux que j'ai capturé jusqu'à présent. Serais tu capable de répondre à une question ? Quand est ce que le saiyen légendaire est apparu pour la dernière fois ? Tes congénères ont été incapables de me répondre...
Broly éclata de rire.
- Il est là en face de toi !
A suivre...