Chapitre 11 : l'attente
Partie 2 : le retour
Sur une planète lointaine, un sorcier chantait dans un langage interdit, il dansait autours d'un autel où était attaché un enfant à la peau verte qui pleurait.
Le sorcier aurait dû mourir de vieillesse il y a trois cent ans mais un pacte avec un démon lui permettait d'allonger sa vie à condition de sacrifier une âme innocente chaque année. Le démon, un chien noir gigantesque, apparut dans le pentagramme. Le sorcier interrompit son chant, le démon se comportait bizarrement, il semblait sonné. Pris d'un doute, le sorcier commença le chant de révocation mais du sang jaillit du démon et attaqua le sorcier.
L'homme voulut crier mais le sang rentra dans sa bouche. Le sorcier tenta de se débattre mais le sang rentra dans ses poumons, il finit par périr noyé.
Deux mois s'étaient déroulés sur Irul, Alathorn, Eolin et Lichti durent s'expliquer de l'absence d'Alawen devant le conseil.
- Un univers intemporel, Saulon immortel, Alawen chez des dieux... Franchement, si ma fille n'était pas avec vous, j'aurais cru que vous vous moquiez de nous. Dit Saluman.
- Cependant, il y a certains faits qui peuvent confirmer leurs dires. A la période que vous avez indiqué , nos appareils de mesure de l'observatoire se sont affolés. Ils indiquaient un déploiement de puissance tellement immense que nous avons cru à une erreur : tant d'énergie aurait détruit une partie de l'univers. Finalement, nous avons enfin un début d'explication. Dit Palanto.
- Leur histoire de dieu n'est pas si absurde que vous pensiez. J'ai déjà rencontré le dieu gardien d'Irul dans le passé. Ajouta Redegest.
- Le problème est que si nous révélons la vérité au public, la population exigera surement notre internement dans un hôpital psychiatrique. Dit Saluman en soupirant.
- Que fais-t-on ? Demanda Eolin.
- Je crois qu'on n'a pas le choix : nous devons taire cette histoire. Saulon peut se vanter d'avoir crée un véritable chaos. Les terres de l'est n'ont toujours pas désigné un successeur à Alastar, la presse réclame la capture de Saulon et maintenant nous savons que c'est impossible. Je crains que les prochaines semaines seront difficiles pour nous. Dit Olorin en soupirant.
Lichti marcha vers la maison de sa mère pour l'aérer.
- Deux mois... Ils auraient pu quand même donner des nouvelles.
Elle se figea soudainement, Alawen était devant la porte de son logis et lui souriait.
- Maman !
La saiyenne enlaça sa mère adoptive.
- Tu es enfin revenu ! Cela veut dire que ton séjour chez Kaiohshin est terminé.
- Pas tout à fait, je devrai retourner la journée pour continuer ma formation. Ils m'ont autorisé à revenir ici car j'ai prouvé que je n'étais plus un danger pour autrui.
- Je suis contente ! Mairry m'a demandé en mariage.
- Je sais, je suis heureuse pour toi.
- Nous n'avons pas fixé de date car on ne savait quand tu rentrais. C'est génial, je vais pouvoir m'entrainer plus sereinement pour mon voyage pour aider Goku.
Alawen regarda Lichti avec sévérité.
- Rassure moi, dis moi tu plaisantais.
- Quoi ?
- Quand les cyborgs attaqueront la Terre, tu seras en enceinte de huit mois. Tu ne seras pas en état de combattre.
- Mais...
- Je sais que tu as envie de rencontrer Goku mais tu mettras ta vie et celle de ton enfant si tu vas le voir à cette période !
Pendant ce temps, deux inspecteurs observaient le cadavre du sorcier.
- Ce salopard a enfin eu ce qu'il méritait.
- J'aurais préféré qu'il soit jugé pour ses crimes. Tu as une idée de ce qui a pu lui arriver ?
- A force de jouer avec les démons, ça a fini par lui être fatal.
- Mouais, peut être... Et le gamin ?
- Il est en état de choc, nous allons le ramener vers une planète civilisée où il recevra des soins. On discutera avec lui après.
Dans le vaisseau, on administra à l'enfant un calmant pour qu'il puisse dormir. Quand il fut seul, un liquide ressemblant à du sang sortit de son corps. Il rampa et entra dans le conduit d'aération.
L'infirmière entra dans la pièce et l'observa attentivement.
- C'est étrange, j'ai cru entendre une femme rire... Mon imagination doit me jouer des tours.
Fin du chapitre, à suivre...