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Versus

Fanfic par RMR

LE TOURNOI DES SANKIS : DEUXIEME MOITIE DU DEUXIEME TOUR -«Est-ce qu’on fait traîner les choses, cher public? Non? Vous voulez du combat? Alors en voici encore! Je demande à Nam et virtuel Guilan de se présenter sur le ring!» clama l’arbitre, interrompant l’entracte. Virtuel Guilan écrasa le sol à chaque pas, faisant résonner le ring. Nam se glissa sur le terrain et salua courtoisement son adversaire. -«Qui l’emportera de l’homme ou de la bête?» -«Je ne suis pas bête! L’idiot, je l’ai éliminé au tour précédent!» éructa le monstre vers l’arbitre en postillonnant. -«Sympa…» grommela l’Homme-Garou virtuel depuis les gradins, un énorme pansement sur le ventre. -«Le vainqueur de ce combat obtiendra un accès direct pour les demi-finales! C’est parti!» -«Intéressant! Je ne laisserai pas passer cette chance!» se dit le guerrier ailé. -«Ca veux dire que je rencontrerais un adversaire de moins pour un parcours sans faute… Dommage…» pensa l’Hindou. Virtuel Guilan se précipita sur son adversaire et frappa d’un puissant coup de poing. Nam para le coup en plaçant ses deux mains l’une dans l’autre mais grimaça sous l’effort. Le monstre se pencha, pliant son bras toujours dans les paumes du défenseur, et le rejeta, propulsant son ennemi en arrière. Celui-ci se rétablit en l’air, freinant sa chute en appuyant ses pieds nus contre le sol. Son mouvement fini par totalement s’arrêter. -«Tu es fort!» le complimenta Nam. -«Tu te défends bien mieux que ton corps maigrichon ne le laisse paraître!» rétorqua virtuel Guilan. L’Hindou sauta par-dessus son adversaire, fit une pirouette en l’air et frappa le dos de son adversaire avant d’atterrir sur ses pieds. Le torse du monstre se souleva sous l’impact. -«Tu n’as pas qu’une bonne défense!» lança-t-il en crachant sur le côté, après s’être tourné face à son adversaire. Celui-ci sauta aussitôt sur le guerrier virtuel et s’accrocha à sa corne. Il fit voler ses deux jambes vers le menton de son ennemi, y enfonçant ses genoux. Il se laissa retomber tandis que tout le corps du monstre se penchait en arrière. Ce dernier se redressa tout en frappant du poing droit, mais son adversaire s’était élevé dans les airs et le frappa d’un coup de pied qui jeta sa tête sur le côté. -«Zut! Si je ne le touche pas, ma puissance ne sert à rien!» s’écria virtuel Guilan. -«Il encaisse bien… A ce rythme là, je ne suis pas prêt d’en finir…» pensa Nam. -«Bien! Passons au niveau supérieur.» dit-il tout haut. -«C’est ça! Tu vas goûter à mon poing!» répliqua son adversaire. L’Hindou s’approcha du monstre, le regardant droit dans les yeux. Celui-ci finit par lancer son poing, mais Nam se baissa et attrapa la main qui venait vers lui. De son autre bras, il donna trois coups de coude dans le ventre du monstre, lui faisant replier son corps avant de faire voler son poing sous son menton, rejetant son buste en arrière. Sans lâcher le poing, il sauta par-dessus virtuel Guilan, lui tordant le bras en arrière. Il s’accroupit brusquement, renversant le corps massif au sol. Il recula d’un saut et se jeta avec le suivant sur le guerrier ailé retombant sur son torse avec le coude tendu. Sa cible s’étouffa et un voile se déposa sur son regard. -«Quelle technique! Nam semble emprunter un style proche du catch pour parvenir à étourdir son adversaire! Que va-t-il faire?» -«Il faut que j’en profite! Maintenant!» se dit le combattant en question. Il plia ses jambes et sauta avec vivacité dans les airs, s’élevant jusqu’à cent mètres. -«J’y… J’y crois pas! Je passe pour quoi, moi?» geignit Kalony la rafale. Nam se retourna vers le bas et mit ses bras en croix devant lui. Il se mit à tomber vers son adversaire à toute vitesse. -«Ne reprends pas conscience! Ne reprends pas conscience!» supplia-t-il intérieurement. Il se rapprochait dangereusement de sa cible. Au dernier moment, le voile disparut des yeux de virtuel Guilan, mais les bras de l’Hindou vinrent frapper sa gorge. L’attaquant se redressa, les sourcils froncés. -«Virtuel Guilan reste à terre! Un! Deux!» commença l’arbitre. Le monstre toussa et se redressa en crachotant. -«Putain! Il m’a pas loupé!» cria-t-il, furieux. -«Tsh! C’est bien ce que je pensais! Mes techniques perdent beaucoup de leur efficacité face à un adversaire aussi épais… Ce n’est vraiment pas un adversaire fait pour moi… Il faudra pourtant le vaincre!» monologua l’Hindou en pensées. -«Je n’ai pas encore pu vraiment te toucher une seule fois… Tu vas moins rire quand tu ne pourras plus esquiver mes coups!» clama virtuel Guilan. Nam plissa les yeux, les paroles de son adversaire l’ayant mit en garde. Le monstre ouvrit grand la bouche et un filet d’une étrange gomme s’échappa, fonçant sur son rival. Celui-ci écarta grand les bras. La gomme s’enroula comme une ceinture autour de la taille de sa cible. -«Quoi?!» s’exclama l’auteur de l’étrange attaque. -«J’étais là, à la vingt-et-unième édition du championnat du monde des arts martiaux… Et je n’oublie jamais une technique d’un adversaire potentiel.» expliqua Nam. -«Keuf! Tes bras ne sont peut-être pas bloqués, mais tu es alourdi!» lança virtuel Guilan. Et il abattit ses poings sur son adversaire sans s’arrêter. Celui-ci esquiva les attaques en sautillant d’un côté et de l’autre avant de répliquer d’un coup de poing en plein visage qui écrasa le museau de la créature ailé. -«Ce n’est pas très lourd comme matière… Mes poids sont plus lourds que ça.» dit Nam, faisant grimacer son ennemi. Celui-ci donna un nouveau coup de poing, beaucoup plus rapide. Nam fit un petit saut et l’attaque heurta la ceinture de gomme, étouffant le coup. -«Très bien! Fini de jouer!» lança le monstre. Il s’envola dans les airs et s’arrêta à cent mètres de haut. Il se mit alors à cracher des jets de gomme en série, visant son adversaire. Ce dernier les esquiva les uns après les autres, se promenant sur la surface du ring à petits sauts. Virtuel Guilan ne faiblit pas, attendant de tenir enfin son adversaire. Celui-ci, lassé, sauta jusqu’à la hauteur de son adversaire et le frappa de toutes ses forces, les deux mains jointes. La créature à la corne chuta lourdement vers le hors ring. Au dernier moment, il déploya ses ailes, stoppant sa chute à un mètre du sol. Aussitôt, il ouvrit la bouche et une lanière de gomme se jeta sur Nam, en chute libre, l’enserrant à la poitrine, bloquant ses bras. -«Zut! Je suis un idiot! Je me suis offert comme cible en sautant!» se réprimanda l’Hindou en se recevant debout. Il pencha la tête, yeux fermés. Une veine saillit sur son front, tandis que ses bras se mettaient à trembler. Il finit par mettre toutes ses forces dans sa tentative de briser l’étau en criant, mais rien ne se produisit. -«Je… Je ne peux absolument pas me débarrasser de ce lien!» Il fut aussitôt frappé d’un coup de queue de son adversaire qui l’avait rejoint. Virtuel Guilan avança en ricanant, faisant craquer les jointures de ses doigts. -«Le combat va avoir une autre gueule, maintenant!» déclara-t-il. Il frappa de toutes ses forces son ennemi mais reçut un choc dans la mâchoire. Nam avait esquivé en sautant promptement sur le côté et avait jeté son pied contre la partie inférieure du visage de son opposant. C’est avec des yeux injectés de sang que le monstre prit la parole. -«Tu m’énerves! Tu m’énerves! Je vais t’aplatir, l’Hindou!» Il écrasa ses deux poings vers son adversaire qui évita le coup. Le ring se fissura sous le choc. Il enchaîna avec un nouveau coup de queue, mais le vieux guerrier passa par-dessus et le frappa dans les côtes avec un coup de pied latéral. Virtuel Guilan se mit à haleter. -«Enfin, il se fatigue!» se dit Nam qui se sentait également gagné par l’épuisement. -«Bouge plus!» ordonna la créature ailée à son adversaire en attrapant sa tête dans l’une de ses mains. Le pied de l’Hindou vint s’enfoncer dans le ventre de son agresseur. Celui-ci hoqueta et pencha son corps en avant. -«Feinte!» fit-il avant de cracher un filament de gomme qui enserra les jambes de Nam qui étaient juste devant son visage baissé. -«C’est pas vrai!» fit ce dernier. Virtuel Guilan frappa une fois de plus une cible de moins en moins libre. Mais celui-ci sauta à pieds joints pour esquiver et frappa avec sa tête le museau de son adversaire. Ce dernier recula mais renvoya un coup de tête sur son ennemi qui recula à son tour. Une pluie de coups de poings vint s’abattre sur l’Hindou qui commença à esquiver mais fini par s’en prendre un au visage. Il s’écroula sur le ring. Il se releva en ocillant. -«Alors, ça fait quoi de recevoir son premier vrai coup de poing?» ricana le guerrier virtuel. Nam serra les dents. Il s’accroupit et sauta soudain à cent mètres dans les airs. -«Il semblerait que Nam veuille retenter sa technique d’attaque sautée! Il ne peut pourtant pas utiliser ses bras!» dit l’arbitre. -«Oh! Il retombe droit comme un piquet, tête en bas! Il descend beaucoup plus vite que jamais, offrant moins de résistance à l’air!» expliqua-t-il au public. -«Eclate-toi la tête par terre!» cria virtuel Guilan en sautant en arrière au dernier moment. Nam recroquevilla sa tête et arrondit son dos. Au moment de l’impact, il fit un mouvement de balance avec son corps pour effectuer une roulade au sol. Il finit en sautant avec la quasi-totalité de l’énergie de sa chute vers le ventre du monstre. Il frappa avec son crâne le foie de son adversaire qui hurla de douleur. -«Urrrrk! Espèce de…» Virtuel Guilan ne put finir, vomissant sur le ring. Il recula d’un pas, puis d’un autre, ne parvenant pas à reprendre ses esprits. Nam, lui, secouait sa tête endolorie à droite à gauche. Le monstre continua à tituber en arrière, crachant de la bile de temps en temps. Lorsqu’il recula encore d’un pas, il perdit l’équilibre. Le ring se dérobait sous ses pieds. Il tomba hors du ring dont il venait de rejoindre la limite. -«Hors ring! Nam remporte ce combat avec brio, accédant ainsi directement au quatrième tour!» clama l’arbitre. -«Euh… Pourriez-vous m’enlever ces cercles gélatineux qui me bloquent?» demanda l’Hindou fier de sa victoire. -«Heu… On va essayer avec un sécateur…» dit l’arbitre, surprit. Après que Nam fut libéré, l’arbitre fit monter virtuel Bola et Satan sur le ring, ce dernier recevant des acclamations du public. L’Indien salua le père de Videl, laissant voir ses muscles saillants jouer sous sa peau. Une voix jaillit du public. -«Te laisse pas impressionner, champion!» -«Ce ne sont pas ses muscles qui m’impressionnent, c’est sa prestation au tour précédent…» marmonna Satan en saluant à son tour. Il avança son bras gauche et parti en sprint vers son adversaire. Il frappa vivement son épaule droite et le fit reculer d’un pas. Sa cible répliqua d’un crochet au menton, faisant reculer le champion à son tour. Ce dernier frappa de façon directe vers le torse de virtuel Bola. L’Indien bloqua le poing dans l’une de ses mains, mais le coup continua jusqu’à son torse qu’il cogna malgré la main interposée. -«Ne crois pas qu’il soit si facile de me contenir. Je n’ai pas volé ma ceinture de champion du monde.» Virtuel Bola tenta de frapper de nouveau le menton du champion qui esquiva en reculant le buste. Ce dernier frappa le visage de l’Indien, lui écrasant le nez. Sa victime ne recula même pas le visage. Son poing s’abattit dans le ventre du héros qui fit un pas en arrière, une main crispée sur son abdomen. Son ennemi envoya un nouveau coup que le père de Videl détourna en frappant son poing. Celui-ci cogna à deux reprises dans le ventre de son adversaire qui se pencha à chaque coup. Cette fois, ce fut au tour de Satan de crocheter le menton de son adversaire qui ne put supporter l’impact dans sa position. Il recula de trois pas avant de se remettre en garde. -«Ses coups sont puissants, mais si je fais bien attention à ma défense, il ne pourra me faire que des dégâts superficiels.» pensa virtuel Bola avant de décider de faire une démonstration. Satan se précipita vers l’Indien dont les muscles se gonflèrent tandis qu’il les contractait. Les deux poings du champion vinrent frapper en rafale le buste de son adversaire. Après avoir frappé une centaine de fois, il se remit en garde. Son ennemi n’avait pas bronché ni bougé. Par contre, les poings du champion tremblaient, endoloris. -«C’est de l’acier, son corps!» s’exclama le héros du Cell Game. Virtuel Bola contre-attaqua en sautant sur son adversaire, genou en avant. Il frappa ainsi son ventre et jeta Satan en arrière qui se rétablit sur ses pieds. Ce dernier revint au devant de son rival qu’il cogna d’un coup de poing latéral au visage, jetant sa tête sur le côté. Il sauta sur place pour enfoncer son pied dans la tempe de l’Indien. Puis il esquiva une attaque de son adversaire, lui attrapa le bras et cogna son torse. Enfin, il recula pour constater le manque d’effets de ses coups. Le père d’Upa se passa une main sur la figure, légèrement marqué, avant d’avancer sur le terrain de Satan et de le frapper directement au visage, l’envoyant pour la première fois à terre. Ce dernier se releva sans peine mais inquiet. -«Eh! Eh! Qu’est-ce qu’il se passe? Satan est en train de perdre? Et contre quelqu’un qui n’a même jamais participé à un tournoi?» demanda quelqu’un dans le public. Son voisin lui répondit. -«Son adversaire n’est pas n’importe qui! Il paraît que les gardiens de la terre de Karine ont développé une puissance phénoménale pour protéger leur territoire sacré et qu’il ne vaut mieux pas s’y frotter!» -«Mais tout de même, contre le champion du monde…» reprit le premier. Satan se concentra et repartit à toute vitesse à l’assaut de son adversaire. Il le frappa au visage à trois reprises et lui mit un direct du droit dans le ventre. Celui-ci riposta en attrapant la tête du héros à deux mains et en la heurtant avec sa propre tête. Puis il envoya un coup de pied de bas en haut qui jeta le champion au loin. -«Virtuel Bola à l’avantage dans ce match, pour l’instant!» clama l’arbitre. -«Satan parviendra-t-il à se reprendre?» -«Evidemment! J’ai plus d’un tour dans mon sac!» pensa le combattant non virtuel. Satan retira son kimono qu’il laissa tomber par terre. Lorsque le vêtement heurta le sol, un bruit sourd se fit entendre. -«Il… Il se battait avec une tenue lestée?!» dit la personne du public qui s’était inquiété des performances du champion plus tôt. -«Contre Kalony la rafale aussi…» renchérit son interlocuteur. -«Inquiétant…» pensa virtuel Bola qui contracta ses muscles. Le père de Videl se mit à faire tournoyer son bras puis courut vers son adversaire. -«Satan miracle rolling thunder perfect punch!» hurla-t-il. Le poing de Satan heurta violemment le torse contracté de virtuel Bola. Le bruit du coup résonna dans tout le stade. -«Alors, t’en pense quoi de celle-là?» demanda le champion, observant attentivement son adversaire. Rien. L’Indien ne sourcilla pas. Le vainqueur officiel du Cell Game recula, bouche bée, se massant le poing de son autre main. Soudain, le père d’Upa cracha du sang qui forma une flaque sur le ring, les pupilles dilatées. Il s’écroula de tout son long. Avant même que le décompte ne commence, il se redressa sur un coude. -«Tu peux être fier de toi, champion… Même les balles de fusils n’ont jamais transpercé cette barrière…» -«Ah bon? Hé! Hé! Mon poing peut être comparé à un boulet de canon!» clama tout haut le bienfaiteur de l’humanité. -«Quelle technique incroyable! Serait-ce celle dont les dégâts se font ressentir après plusieurs secondes et qui a permis à Satan de conserver son titre de champion face à C-18 au dernier tournoi?» interrogea l’arbitre. -«Aaaah! Ben oui! C’est ça! C’est une technique du même genre!» s’écria Satan. -«Des dégâts à retardements? Qu’est-ce qu’ils racontent? J’ai juste résisté quelques secondes aux dommages corporels…» se dit virtuel Bola. -«En fait, je ne fais pas tournoyer mon bras dans l’ancienne version de cette technique, le Satan miracle spécial ultra super giga punch.» -«Ce ne serait pas plutôt le Satan miracle spécial ultra super méga punch?» demanda l’arbitre. -«Non, non, c’est bien le Satan perfect spécial ultra super giga punch!» -«Vous venez déjà de changer de version…» -«Vous n’allez pas m’apprendre le nom de ma technique!!!» s’énerva Satan. -«On peux reprendre le combat?» demanda froidement virtuel Bola. L’arbitre rougit et redressa ses lunettes de soleil sur son nez. -«Hum… Combattez!» Ragaillardi, le champion sauta sur son adversaire sur qui il fit pleuvoir une pluie de coups. L’Indien commença par esquiver. Puis, après s’être fait toucher plusieurs fois, il contracta ses muscles. Les coups se firent moins ressentir, mais la tournure du combat lui échappait. Il finit par reculer, couvert de bleus et de transpiration. -«Je ne peux pas me battre tout en restant derrière ma protection, ça m’empêche de respirer et me pompe toute mon énergie… J’ai encore du chemin à parcourir pour devenir l’invincible gardien de la terre sacrée de Karine de la légende… Mais je vais montrer à ce champion ce que j’ai acquis!» se dit le père d’Upa. Il cria en se lançant à l’attaque. Il frappa son ennemi au corps, enfonçant ses poings dans son ventre. Puis il sauta pour le frapper d’un coup de pied latéral qui lui fit perdre l’équilibre. Il ne laissa pas le champion tomber au sol. Il le redressa en pleine chute en le frappant à la tempe de l’autre côté. Il se mit à le passer à tabac comme un vulgaire sac de sable. C’est lorsqu’il pensait vraiment taper un homme inconscient que son poing fut stoppé. Haletant, ensanglanté, le champion du monde des arts martiaux écrasa la poigne de son imposant adversaire dans la sienne. Ce dernier retira vivement son poing. Satan frappa latéralement son adversaire qui esquiva en se baissant. Celui-ci frappa le menton du père de Videl d’un large coup de pied. Le héros du Cell Game sentit sa volonté faiblir. Il tomba au sol, tétanisé. -«Satan est à terre! Un! Deux! Trois! Quatre!» commença l’arbitre. Des voix dans le public s’élevèrent au dessus du brouhaha. -«Relève-toi, champion!» -«On est avec toi, notre sauveur!» Le poing de Satan se resserra. -«Je… Je ne veux pas perdre… De quoi aurais-je l’air? Sûrement pas d’un champion… Peut-être rebaptiseront-ils ma ville "Bola-city"… J’aurais dû songer à faire établir une règle stipulant que le champion participe automatiquement à la finale… Je rencontrerais toujours Boo, dans ce cas, à l’avenir… A quoi je pense?» -«Sept! Huit!» -«Et Videl, qu’est-ce qu’elle va penser de son vieux papa qui ne passe plus le deuxième tour?» Il ouvrit les yeux, trouvant ceux de sa fille dans le public. Elle avait les sourcils légèrement froncés, concentrée sur le déroulement du match. Elle était accompagnée de Sangohan, en tenue de ville, venu voir les combats de sa copine et de sa mère, il relisait des cours qu’il avait posé sur ses jambes, de Sangoten, jouant à la game poy, venu seulement pour voir sa mère se battre, et de Bulma, qui avait préféré leur compagnie aux gradins réservés pour les organisateurs du tournoi. Les autres personnes qui auraient pu être intéressés par les prestations de virtuelle Videl ou virtuelle Chichi avaient choisi de se contenter de la retransmission télévisuelle. -«Neuf!» -«Je ne peux pas perdre, je suis le champion!» hurla Satan en se relevant. Des hourras accueillirent son retour au combat. -«Le champion du monde se relève au dernier moment, prêt à en découdre! Qui va remporter ce combat digne d’une finale de championnat?» clama l’arbitre. -«Moi!» cria un champion éreinté, couvert de sueur mais assoiffé de victoire. D’un saut puissant, il rejoignit son adversaire. -«Satan punch!» fit-il avant d’avoir retoucher le sol. Son poing vint tamponner la tête de virtuel Bola qui fut sonné. Il continua de l’attaquer en enchaînant les attaques au corps et au visage. Il se déplaça à côté de l’Indien et le frappa dans le ventre avec son genou. Un nouveau crachat ensanglanté vint s’écraser par terre. Satan recula. Son adversaire joignit les mains et attaqua le champion d’un coup sur le crâne. Ce dernier se pencha sous le choc mais tint bon sur ses jambes. Il joignit à son tour les mains et frappa son rival en ajoutant la force de ses jambes à son coup qu’il donna en se redressant. Le père d’Upa s’écroula en arrière, inconscient. -«Ne te relève pas!» pensa Satan qui peinait à seulement rester debout. -«Non, c’est terminé! Cette fois, j’ai gagné!» se rassura-t-il. Il s’éloigna tandis que l’arbitre lançait le décompte. -«Un! Deux! Trois!» -«Inutile de compter.» fit le guerrier non virtuel à l’arbitre. -«Quatre! Cinq! Six!» Le père de Videl haussa les épaules. Il arriva au bord du ring. -«…» Il n’entendait plus l’arbitre compter. Il se retourna. Virtuel Bola se tenait debout, quasiment inconscient, trempé de sueur, lui aussi. -«Merde!» jura Satan. Les deux combattants se jetèrent l’un sur l’autre avant de se frapper mutuellement d’un coup de poing. Le champion lança son poing droit que l’Indien esquiva en se penchant légèrement. Il lança alors un crochet dans le ventre de son adversaire qui se plia sous le coup, hurlant de douleur. Bandant ses muscles, virtuel Bola lança une impulsion dans son bras enfoncé dans l’abdomen de son adversaire qu’il souleva du sol et qu’il projeta. Satan vola au dessus du ring et chuta d’une façon qui sembla interminable au public jusqu’au sol, à côté du terrain de combat. D’un seul coup, un silence total s’abattit dans le stade. Le champion plissa les yeux, étourdi. Il sentit la fraîcheur de l’herbe sur son corps et ses mains perclus de douleurs. Et il comprit où il était. -«J’ai… J’ai perdu… Tout est fini…» Il n’osa pas rouvrir les yeux. -«Hors ring!» clama enfin l’arbitre, sa voix résonnant étrangement dans le stade silencieux. -«Le champion du monde des arts martiaux vient de se coucher devant la puissance d’un virtuel Bola venu d’une autre époque! Ce tournoi est là pour nous rappeler que le monde est plein de surprises!» Satan arracha un peu d’herbe dans ses mains, ouvrant enfin les yeux. Il fut ébloui, puis vit par un effet de contreplongée le stade s’élever tout autour de lui, au dessus de son corps couché. -«Qu’est-ce que je vais leur dire… Qu’est-ce qu’il me reste, au-delà de mon titre de champion?» Les yeux de Satan s’humidifièrent. -«Kuuuh!» Il plissa les yeux et se redressa. Il serra une main sur son ventre en feignant une grimace de douleur. -«E… Ecoutez-moi! En fait, j’ai perdu parce que mon ventre me fait…» Il fut interrompu par une puissante clameur. Le public se leva en voyant le champion se relever. Des cris d’encouragements en tout genre se firent entendre. -«Bravo champion! Tu t’es bien battu!» -«Ca, c’est notre sauveur!» -«Sa-tan! Sa-tan! Sa-tan! Sa-tan!» clama le public. -«Hein? Je n’ai pas perdu?» s’interrogea Satan, interloqué. -«Si, mais ils acclament leur héros qui n’a pas démérité pour ce combat. Ils ne cesseront pas de vous admirer, champion.» expliqua l’arbitre avec un petit sourire. Deux grosses larmes coulèrent sur les joues du héros qui leva bien haut les poings, provoquant une véritable cacophonie dans les gradins. -«Félicitons aussi virtuel Bola pour sa brillante victoire!» ajouta le commentateur dans le micro. -«Bien joué, mon gars!» hurla quelqu’un. -«Bo-la! Bo-la! Bo-la!» reprit le public en chœur. Celui-ci arriva auprès de Satan à qui il tendit la main avec un sourire. Le père de Videl lui saisit la main avec force, lui rendant son sourire. Virtuel Bola tira son adversaire sur le ring. -«Hé! Est-ce que Satan a perdu son titre de champion du monde?» demanda la personne du public qui discutait de la prestation du champion au début du match. -«Si c’est le cas, à qui va-t-elle? Au vrai Bola? Au vainqueur du tournoi? Et s’il est virtuel, comment ça se passe?» reprit son interlocuteur. Une personne un rang derrière se pencha vers eux. -«Ce tournoi est un tournoi événementiel, il ne fait pas parti de la série des tournois pour le titre. Satan reste le champion du monde.» -«N’empêche, ce Bola… Quelle force de la nature… Pourquoi n’est-il pas venu apporter son aide pour le Cell Game?» demanda le premier. -«A quoi bon à partir du moment où Satan, champion du monde, avait annoncé qu’il s’en occupait?» répondit le second comme si c’était évident. Ledit champion fit un signe à l’arbitre et prit son micro. -«Je sais que tout champion que je suis, je dois continuer à progresser! Désormais, ma route vers la puissance passera par les terres sacrées de Karine! Si j’y suis le bienvenue…» ajouta-t-il en regardant virtuel Bola. -«Bien sûr!» répondit celui-ci. -«Zut, j’avais oublié que ce n’est pas le vrai… Il faudra que je me présente au vrai Bola, il est peut être devenu encore plus fort…» pensa le champion avant d’ajouter à voix haute: -«Mes élèves m’y suivront!» Il se tourna vers le temple où se tenaient les autres participants. -«Videl, quand tu seras en vacances, tu m’y rejoindras en volant!» -«En volant? Tu veux dire en avion?» demanda celle-ci. -«Argh! Zut! J’avais oublié que ce n’est pas ma vraie fille!» se réprimanda-t-il. -«Non, rien…» répondit-il dépité. Dans le public, la vraie Videl avait baissé la tête, honteuse de l’erreur de son père. -«Si tu veux progresser, ça peut être intéressant. Tu trouveras une tour là-bas qui vaut le coup d’être gravie… sans voler.» lui dit Sangohan. -«Ah bon. Et qu’y a-t-il au sommet de cette tour qui vaille la peine de s’y rendre?» demanda sa copine. -«Ce sera à toi de le découvrir… Ce qu’il y a au sommet de cette tour se trouve sous le palais de Dendé, d’ailleurs.» -«Ah! Je n’avais pas fait attention que ce palais se trouvait au dessus des terres de Karine. J’essayerai!» promit-elle. Virtuel Bola et Satan se retirèrent tandis que l’arbitre annonçait le dernier combat du deuxième tour. -«Voici venir Kirano et Kiela qui fait son entrée dans ce tournoi!» dit-il. Kirano s’inclina devant son adversaire qui se pencha brièvement pour tout de suite se mettre en garde. Kiela avança à petits pas vers son adversaire sur qui il fit fondre trois coups de poing éclairs. L’adolescent esquiva sans bouger les pieds, se faufilant entre les coups. Il sauta sur ses mains, jambes pliées en l’air, et frappa le visage de son ennemi avec la plante des pieds. Il se redressa mais fut cueillit par un coup de poing au ventre qu’il encaissa sans mal. Il riposta d’un direct en pleine poitrine qui fit grimacer son adversaire. -«Etrange, je retrouve le niveau de combat auquel je suis habitué avec mon père… La Momie était bien plus terrible que ça.» pensa Kirano. -«Il est doué, ce mioche! Je ne crois plus trop en mes chances dans ce tournoi, mais si seulement je parviens à aller plus loin que Satan, je serai content.» se dit Kiela. Le blond donna un grand coup de pied qui frappa la joue de son adversaire. Il avait prit un tel élan qu’il fit un tour complet sur lui-même et frappa de nouveau son ennemi. Celui-ci, agacé, se jeta sans hésitations vers l’adolescent qu’il tenta de frapper au visage. Mais Kirano, plus rapide, le fit tomber d’une balayette aux chevilles. -«Et si je profitais de ce tour pour essayer un truc…?» pensa-t-il. Il recula jusqu’à la limite du ring et se mit en garde. -«Il est idiot? Ma foi, c’est l’occasion de le mettre hors ring et de passer au troisième tour!» s’exclama Kiela. Il se précipita vers le fils de Berujerass et leva le poing. Son adversaire devint alors flou. L’agresseur s’immobilisa aussitôt, le poing en l’air. Il se retourna lorsque l’image de son adversaire disparu. Kirano, derrière lui, le frappa au ventre avec la paume de la main, le poussant hors du ring. -«Victoire de Kirano après un combat expéditif à sens unique! Il semble avoir utilisé la même technique que virtuelle Chichi un peu plus tôt! Une technique très répandue chez les champions du monde des arts martiaux, tel Choun, Tenshinhan ou encore Sangoku! Que réserve la suite de ce tournoi à ce jeune combattant?» -«Ce n’est pas encore au point, mais ça marche!» s’écria Kirano en regardant ses mains, un large sourire éclairant son visage. L’arbitre déclara la fin du second tour, donnant ainsi un répit à un public qui ne regrettait pas d’être venu. -«Après cette pause, le troisième tour verra s’affronter virtuel Draculaman et virtuelle Videl, virtuel Diableman et le commandant Bleu virtuel et enfin virtuel Bola et Kirano!» conclu-t-il.


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